LES EFFETS DE SYNDROME DANS L’ÉCONOMIE RUSSE

Cet article a pour but de mettre en évidence les effets que la découverte d’une ressource énergétique (comme le pétrole ou le gaz) peuvent avoir sur le système économique d’un pays et que l’on a baptisé communément sous le nom de "syndrome hollandais" (Dutch disease). Cette crise est provoquée essentiellement par le fait que l’augmentation du volume des exportations, due aux ressources (boom resource) provoque, dans le pays concerné par le boom resource, une montée du niveau du taux de change. Un facteur qui pénalise les autres secteurs de l’économie et en particulier celui du secteur manufacturier, étant donné que les industries de ces secteurs deviennent moins compétitives dans le marché international comme aussi dans celui du pays. A cela il faut ajouter que cette situation implique deux effets : resource movement effet et spending effet . Le "syndrome" devient inévitable quand on estime qu’aucune intervention n’est opportune en termes de politique économique et d’après les principes de la théorie néoclassique on fait confiance aux mécanismes du marché conduisant inévitablement à un équilibre de plein-emploi. En revanche, dans cette étude analytique il est question justement de tenter de neutraliser le syndrome par des interventions de politique économique cherchant à mettre en œuvre des stratégies de courte et longue durée. En revanche, en ce qui concerne le cas où la richesse est supposée être permanente, les policy-makers doivent inévitablement gérer des changements structurels dans l’économie afin d’isoler l’économie des perturbations du syndrome. Comme, par exemple, en réalisant des interventions de politique économique finalisés à augmenter le niveau de productivité dans les secteurs qui n’exportent pas (essentiellement dans le secteur manufacturier) et à réaliser une requalification des travailleurs. Ceci équivaut à vouloir continuer à diversifier les exportations afin de réduire la dépendance du secteur booming et aussi pour rendre le système moins vulnérable des shocks extérieurs, ainsi qu’une diminution imprévue des prix.